Les 3 sites

PRÊTRES DÉPORTÉS sur les PONTONS

DE ROCHEFORT

durant la RÉVOLUTION FRANCAISE

Lieux de mémoire

Carte géogr. avec tous les lieux (en préparation)

à l’ÎLE d’AIX

On peut distinguer l’emplacement de le plage de Tridoux où débarquaient les marins pour ensevelir les déportés, le monument commémoratif ainsi que l’Eglise où se trouve l’ossuaire.

La plaque commémorative de la béatification nous rappelle que nous avons 37 prêtres béatifiés à l’Île d’Aix.

Antoine Lequin, dans sa relation donne une description émouvante de l’île d’Aix : « Isle heureuse et privilégiée qui par vos fortifications défendez nos côtes de l’invasion de l’ennemi, vous êtes petite à la vérité, mais que votre réputation sera étendue ! Chacun célèbrera par des cantiques d’allégresse le triomphe glorieux des saints martyrs dont vous possédez les précieuses dépouilles. Toutes les nations viendront réclamer avec confiance, dans leurs pressants besoins l’intercession de si puissants protecteurs auprès de Dieu. »

Le premier pèlerinage à Notre Dame des Martyrs, dans l’île d’Aix, appelée autrefois : «  l’île des martyrs, » eut lieu le 18 septembre 1908

Une messe d’inauguration rassemblait des prêtres de plusieurs diocèses, Angoulême, Laval, Poitiers, Saint Brieuc, ainsi que de nombreux fidèles venant de Rochefort, La Rochelle et l’Île d’Oléron.

Messe en plein air à côté de l’Eglise.

Ossuaire d'aix

L’ossuaire dans l’église se situe devant l’autel

La crypte du 11ème siècle, abrita longtemps les restes des prêtres.

Calvaire commémoratif rue Marengo – érigé en 1933 – pour le 1900ème anniversaire de la mort du Christ.

Pour aller à l’Île d’Aix :

Par bateaux de liaison Fouras-Aix : Départ de Fouras - La fumée, se renseigner :

Par bateaux inter-îles  :

à l’ ÎLE MADAME

La croix de galets se trouve à l’entrée de l’île.

Le premier pèlerinage officiel du diocèse, le 18 août 1910, eut lieu à l’Île Madame. Il fut suivi régulièrement, excepté pendant les deux guerres. Longue de 1 km et large de 600 m. l’île Madame constitue le point extrême de l’estuaire de la Charente. Son nom lui vient de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes, dont elle est l’une des propriétés dès sa fondation, en 1407. En 1889, un projet de monument dominant toute la rade devait être érigé sur l’île d’Aix ; heureusement cette construction ne vit jamais le jour. L’humble croix, faite de galets rassemblés au sol par la ferveur populaire, se trouve plus en harmonie avec le drame vécu ici et n’est pas sans rappeler que lors de leur ordination sacerdotale, les prêtres sont allongés, le visage tourné vers le sol et les bras en croix.

Le calvaire de Port des Barques inauguré et béni le jeudi 18/08/1910 par Mgr Eyssautier se situe à l’entrée de la Passe au bœufs, où se dit la messe en plein air, lors du pèlerinage diocésain de la deuxième quinzaine d’août. Les statues de Saint Pierre et Saint Paul, furent bénies l’année suivante le 18/08/1911,
par l’Evêque de Saint Flour, Mgr Lecoeur.

La messe d’inauguration rassemblait des prêtres de plusieurs diocèses, Angoulême, Laval, Poitiers, Saint Brieuc, ainsi que de nombreux fidèles venant de Rochefort, La Rochelle et l’Île d’Oléron.

La croix de galets, à l’entrée de l’île, marque l’emplacement où furent découverts par le chanoine Lemonnier, le 12 décembre 1913, quatre corps disposés en croix, les bras croisés sur la poitrine.

Autres lieux de souvenir :

Le puits des insurgés : les déportés venaient y puiser l’eau douce.

Retour sur la Passe aux bœufs

Oratoire dédié à Marie, il fût édifié par les Sœurs de l’Orphelinat de la Marine de Rochefort.

Messe du pèlerinage à l’île Madame, à l’occasion du bi-centenaire de la déportation en 1989. Le Cardinal Gantin, de Rome, rappela que son pays d’origine, le Bénin, fut évangélisé par un survivant des pontons.

à ROCHEFORT

Prison Saint Maurice, un des lieux où furent emprisonnés les déportés.

Chapelle de la libération
A l’aller comme au retour, les Déportés passèrent devant cette chapelle.

à FOURAS

Calvaire élevé à la mémoire des prêtres morts sur les pontons et dont 25 reposent sur les rivages de Fouras.

au FORT LUPIN

Domaine privé : Une plaque commémorative rappelle leur souvenir.

à l’ÎLE de RÉ

Autel en memoire des Prétres déportés

Autel célébrant la 2ème déportation des prêtres déportés en l’Eglise de Saint Martin de Ré

à l’Île d’OLÉRON

Citadelle du château d’Oléron

à BROUAGE

Vue aérienne de Brouage - l’Eglise, la halle aux vivres et la forge servirent de lieux de détention pendant la Révolution. Fontaine des déportés près de la porte sud.

Plaque commémorative dans l’église de Brouage

Du livret de visite de Brouage : « A la fin d’Avril 1795, un nouveau contingent de prisonniers arrive à Brouage. Il s’agit cette fois de 245 prêtres qui ont refusé de prêter serment à la « Constitution Civile du Clergé » de 1790. Comme les suspects, ils sont logés dans les locaux disponibles et couchent sur la terre ou sur le plancher, n’ayant ni couvertures ni paille. Ils souffrent de la faim et sont la proie des maladies : scorbut, dysenterie, paludisme.

Une grotte creusée dans l’épaisseur du rempart et dont le fond est tapissé de coquillages disposés en forme de coquille Saint Jacques faisait partie de l’ancien palais des gouverneurs et avait reçu le nom de « cabinet de rocaille ». Les prêtres déportés en firent une chapelle.

En un an, 36 prêtres vont trouver la mort. Les rescapés quittent l’enceinte de Brouage le 30 mars 1796. »

à LA ROCHELLE

Autre lieu de détention : La maison d’arrêt de La Rochelle :

Au citoyen Roland, ministre de l’intérieur. « J’ai l’honneur de vous prévenir, Monsieur, que trois prêtres insermentés, réfractaires à la loi du 26 août dernier, pour n’être pas sortis du territoire de la République dans le délai prescrit, ont été conduits en la maison d’arrêt de La Rochelle, où ils sont détenus en ce moment, veuillez bien nous donner des ordres nécessaires pour leur déportation à la Guyane. »
Le Procureur général syndic du département de la Charente Inférieure. Eschassériaux (Archives Nationales)

AUTRE LIEU de MÉMOIRE

Le SITE internet des « Prêtres déportés » ayant été mis sous la protection de la Vierge Marie, son ouverture a été programmée le jour de la fête des Mères, le 27 mai 2001. Par hasard, cette date se trouve être l’anniversaire de la première loi de déportation des prêtres, le 27 mai 1792...

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